sourate Al-Fil
سُورَةُ ٱلفِيل
Sourate L’Éléphant
Sourate 105 – Mecquoise
﷽
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,
أَلَمۡ تَرَ كَيۡفَ فَعَلَ رَبُّكَ بِأَصۡحَٰبِ ٱلۡفِيلِ١
1.N’as-tu pas vu ce que ton Seigneur a fait de l’armée de l’éléphant ?
أَلَمۡ يَجۡعَلۡ كَيۡدَهُمۡ فِى تَضۡلِيلٍ٢
2.N’as t’Il pas rendu leur ruse complétement vaine ?
وَأَرۡسَلَ عَلَيۡهِمۡ طَيۡرًا أَبَابِيلَ٣
3.Et Il envoya contre eux des nuées successives d’oiseaux.
تَرۡمِيهِم بِحِجَارَةٍ مِّن سِجِّيلٍ٤
4.qui les lapidèrent de pierre d’argile,
فَجَعَلَهُمۡ كَعَصۡفٍ مَّأۡكُولٍۭ٥
5.Et Il les a rendues à l’état semblable à une paille machée.
Le récit concis de l’armée de l’éléphant
Ceci relève des bienfaits qu’Allah rappelle aux qurayshites : lorsqu’Il ﷻ détourna d’eux les troupes de l’armée de l’éléphant qui voulaient détruire la Ka’ba et en effacer toute trace. Allah ﷻ les anéantit, les désappointa, réduit à néant leurs efforts, les mit en déroute, et leur accorda la pire des défaites.
Ils étaient chrétiens et leur religion était, à cette époque, meilleur que la religion idolâtre des qurayshites. Mais ceci n’était que le prélude à l’avènement du Messager d’Allah ﷺ qui est née cette même année, selon l’avis le plus notoire.
Comme si le destin disait aux qurayshites :
« Il ne vous a pas fait triompher des abyssins en raison de votre supériorité sur eux, mais pour protéger la Maison antique que nous allons honorer, glorifiée et élever en suscitant le Prophète illettré Mohamed ﷺ, le sceau des Prophètes. »
Voici le récit concis de l’armée de l’éléphant.
Qui est Abraha et comment il est arrivé au pouvoir
Il a précédé dans le récit des gens du fossé que c’est Dhû Nuwâs, le dernier roi de Himyar, non-croyant, qui tua les gens du fossé qui étaient chrétiens.
Ces derniers étaient environ au nombre de vingt mille et seul l’un d’entre eux, Daws Dhû Tha’labân en réchappa.
C’est pourquoi il alla demander secours à César, roi du Shâm, qui été chrétien. Ce dernier envoya un message au Négus d’Abyssinie en raison de sa proximité avec les chrétiens persécutés.
Le Négus envoya avec cet homme deux émirs : Aryat et Abraha Ibn Sabah Abû Yaksûm à la tête d’une armée nombreuse. Ils pénétrèrent au Yémen et arrachèrent le pouvoir à la dynastie de Himyar.
Cependant, Dhû Nuwâs mourut noyé dans la mer. Le Yémen tomba donc aux mains des abyssins.
Les deux émirs Aryat et Abraha se partagèrent le pouvoir avant de diverger et de se combattre. L’un dit à l’autre : « Nous n’avons pas besoin de confronter les abyssins entre nous ! Affrontons-nous plutôt en duel et celui qui l’emportera prendra le pouvoir ! » Tous deux acceptèrent, et derrière chacun d’eux se trouvait des servants.
Aryat chargea Abraha, le frappa de son sabre et lui fendit le nez, la bouche et le visage. C’est alors que ‘Atawbah (le serviteur d’Abraha) chargea Aryat et le tua. Abraha revint blessé et, une fois guéri, dirigea seul l’armée abyssine au Yémen.
Le Négus lui envoya une missive en laquelle il le blâma pour son attitude, le menaça et jura de marcher sur ses terres et de la tondre.
Abraha essaya de l’amadouer en lui envoyant des présents, des trésors, et un sac contenant de la terre du Yémen et une touffe de ses cheveux.
Il lui écrivit : « Que le roi foule de ses pieds ce sac et se délie de son serment ! Je t’envoie mon toupet. » Le Négus fut satisfait et confirma Abraha dans son poste de gouverneur du Yémen.
L’église bâtît à Sanaa
Une fois devenue gouverneur, Abraha écrivit au Négus : « Je vais bâtir pour toi au Yémen une église comme il n’en a jamais été bâtie de pareille ! » De ce fait, il fit construire une église immense à Sanaa, au dôme élevé et aux nefs décorées.
Les Arabes la nommèrent « la coiffe », car celui qui la regardait en levant les yeux vers son sommet, risquait de voir sa coiffe tomber en raison de sa hauteur.
Abraha le mutilé voulut en faire le lieu de pèlerinage des Arabes qui se rendait à la Ka’ba, à la Mecque. Il fit annoncer cela sans son royaume, mais les Arabes des régions de ‘Adnân et Qahtân, le réprouvèrent et les qurayshites entrèrent dans une grande colère, si bien que l’un d’entre eux s’y rendit, s’y introduisit de nuit et y déféqua !
Voyant cela, les prêtres en informèrent Abraha et lui dirent : « C’est un qurayshite qui a commis cela par jalousie envers ce temple qui rivalise avec le leur ! » Abraha jura donc d’aller jusqu’à la Ka’ba et de la démolir pierre par pierre.
Muqâtil Ibn Sulayman rapporte que de jeunes qurayshites y pénétrèrent et y mirent le feu, un jour de vent violent, si bien qu’elle brûla totalement et s’effondra.
L’armée d’Abraha et l’éléphant pour détruire la Ka’ba
Abraha se prépara et mobilisa une armée gigantesque afin que personne ne puisse l’en empêcher, et il prit avec lui un immense éléphant comme on n’en a jamais vu de pareil, nommé Mahmûd, que le Négus, roi d’Abyssinie, lui avait envoyé à cet effet.
On rapporte qu’il avait également avec lui huit ou douze éléphants, et Allah ﷻ est plus Savant. Il prit cet éléphant dans le but de détruire la Ka’ba, en accrochant des chaînes aux piliers de la Ka’ba, attachées au cou de l’éléphant qui serait lâché afin que le mur tombe d’un seul coup.
Lorsque les Arabes apprirent son arrivée, cela leur sembla terrible et ils considèrent qu’il était de leur devoir de défendre la Maison sacrée et de repousser ceux qui lui voulaient du mal.
Un homme des plus nobles du Yémen, nommé Dhû Nafr se souleva contre lui et appela son peuple et tous les Arabes qui le voulaient, à combattre Abraha et à défendre la maison d’Allah ﷻ contre celui qui voulait la détruire.
Ils répondirent à son appel et combattirent Abraha, mais ils furent défaits, en raison des desseins voulus par Allah ﷻ pour honorer Sa Maison et la glorifier.
Dhû Nafr fut fait prisonnier et emmené par Abraha. Une fois arrivé à Khatham, il affronta Nufayl Ibn Habib et sa tribu, ainsi que Shahran et Nahis.
Ils combattirent mais Abraha les vainquit et fit prisonnier Nufayl Ibn Habib. Il voulut l’exécuter puis finit par le laisser en vie et l’emmena avec lui afin de l’exposer dans le Hedjaz.
Le voyage d’Abraha vers la Mecque
Lorsqu’ils approchèrent de Tâ’if, les habitants de Thaqif vinrent à sa rencontre et le flattèrent par crainte pour leur temple qu’ils appelaient Al-Lât.
Abraha les honora donc, et ils envoyèrent avec lui Abu Righâl pour guide.
Lorsqu’Abraha parvint à Al-Mughammas, à proximité de la Mecque, il s’y installa et les soldats s’emparèrent de troupeaux de chameaux et d’autres bien appartenant aux habitants de la Mecque.
Il y avait dans ces troupeaux deux cents chameaux appartenant à Abd’Al-Muttalib (l’oncle du Prophète ﷺ). Celui qui les avait pris sur ordre d’Abraha était le chef de la garde avancée nommé Al-Aswad Ibn Mafsûd qui fut fustigé par certains poètes Arabes, ainsi que l’a mentionné Ibn Ishâq.
Abraha envoya Hunatah Al-Himyari à la Mecque et lui ordonna d’aller trouver le plus noble qurayshite et de l’informer qu’il n’était pas venu pour les combattre, sauf s’ils voulaient l’empêcher de parvenir à la Ka’ba.
Hunatah arriva à la Mecque et fut dirigé vers ‘Abd Al-Muttalib Ibn Hashim à qui il transmit le message d’Abraha.
Abd Al-Muttalib face à Abraha
‘Abd Al-Muttalib lui répondit : « Par Allah ! Nous ne voulons pas le combattre ! D’ailleurs, nous n’avons pas la capacité. Ceci est la Maison sacrée d’Allah et de Son bien-aimé singulier Abraham. S’il veut la défendre contre lui, c’est Sa Maison et Son enceinte sacrée, mais s’il veut le laisser parvenir à Sa Maison, nous n’avons pas à la défendre. »
Hunatah lui demanda de l’accompagner chez Abraha. Lorsque ce dernier vit Abd Al-Muttalib, il révéra, car Abd Al-Muttalib était un bel homme, de belle apparence.
Abraha descendit de son trône et s’assit avec lui sur le tapis. Il ordonna à son interprète de lui demander ce dont il avait besoin.
Abd Al Muttalib répondit qu’il voulait récupérer les deux cents chameaux qui lui avait pris. Abraha ordonna à l’interprète de dire :
« Tu m’a plu dès que je t’ai vu, mais ce respect vient de disparaitre en t’entendant parler. Me demandes-tu deux cents chameaux que je t’ai pris en délaissant un temple qui est ta religion et celle de tes ancêtres que je suis venue détruire ? Et tu ne m’en parles même pas ? »
Abd Al Muttalib répondit :
« Moi, je suis le propriétaire des chameaux. Le temple à Son propriétaire qui le défendra.
-Il ne pourra pas m’en empêcher !
-Débrouilles toi avec Lui (ﷻ). »
On rapporte qu’Abd Al-Muttalib, accompagner de nobles Arabes, proposèrent à Abraha le tiers des richesses de Tuhamah afin qu’il renonce à s’attaquer à la Maison sacrée. Mais il refusa est rendit à Abd Al-Muttalib ses chameaux. Ce dernier retourna auprès des qurayshites. Il leurs ordonna de quitter la Mecque et de se réfugier sur les sommets des montagnes, par crainte pour eux face à l’ignominie de l’armée.
Ensuite il se leva et saisit l’anneau de la porte de la Ka’ba. Un groupe de qurayshites le rejoignit et invoqua Allahﷻ, Lui demandant secours contre Abraha et son armée. Abd Al-Muttalib dit en tenant l’anneau de la porte de la ka’ba :
“Ô Allah ! L’homme défend ce qu’il possède
Défends donc Ton enceinte sacrée !
Leurs croix et leurs forces ne pourrons jamais défère Ta puissance.”
Ibn Ishaq : « Puis Abd Al-Muttalib lâcha l’anneau de la porte et ils gagnèrent les sommets des montagnes. » Muqutil Ibn Sulayman mentionne que les Qurayshites laissèrent à cotes de la Ka’ba cents chameaux destiner à l’offrande afin que les soldats les prennent sans aucun droits et qu’Allah se venge d’eux.
Tentative t’attaque dans la Terre sacrée
Le lendemain matin, Abraha se prépara à entrer dans la Mecque. Il prépara son éléphant, nommé Mahmûd, et mobilisa son armée. Lorsqu’ils dirigèrent l’éléphant en direction de la Mecque, Nufayl Ibn Habib se plaça à côté de l’éléphant, le prit par l’oreille et lui dit :
« Agenouille-toi Mahmûd et retourne, bien-guidé, d’où tu viens, car tu es sur la terre sacrée d’Allah ! »
Il lui lâcha alors l’oreille et l’éléphant s’agenouilla. Quant à Nufayl, il prit la fuite et gravit la montagne. Ils frappèrent l’éléphant pour qu’il se lève, mais il refusa, frappèrent sa tête avec des machettes, le lacérèrent de leurs crochets dans le ventre pour qu’il se lève, mais il refusa.
Lorsqu’ils le dirigèrent vers le Yémen, il avança à pas rapides. De même lorsqu’ils le dirigèrent vers le Shâm et l’Orient. Mais lorsqu’ils le dirigèrent de nouveau vers la Mecque, il s’assit.
Le châtiment d’Allah ﷻ
Allah envoya sur cette armée des oiseaux venus de la mer, semblables à des hirondelles, portant chacun trois pierres, une dans son bec et deux dans ses pattes, des pierres pareilles à des poids chiches ou à des lentilles. Toute personne touchée par elles périssait. Tous ne furent pas décimés sur le champ et ils s’enfuirent dans la débandade, cherchant Nufayl afin qu’il leur indique le chemin du retour.
Pendant ce temps, lui se trouvait au sommet d’une montagne, en compagnie des notables qurayshites et des Arabes du Hedjaz, regardant le châtiment qu’Allah ﷻ fit s’abattre sur l’armée de l’éléphant. Nufayl dit :
« Où fuir ? C’est Dieu qui poursuit, le mutilé est le vaincu et non le vainqueur ! »
Al Wâqidi rapporte avec une chaîne de transmission que lorsqu’ils se préparèrent à pénétrer dans la Mecque et préparèrent l’éléphant, il avançait dans toutes les directions qu’ils lui donnaient, sauf en direction de la Mecque, en quel cas il s’asseyait et barrissait.
Abraha se mit à frapper l’éléphant afin de le contraindre à entrer sur le territoire sacré. Ceci dura un long moment. Au même moment, Abd Al-Muttalib et un groupe de notables mecquois, parmi lesquels : Al-Mut’im Ibn ‘Adiyy, Amr ibn ‘A’idh ibn Imran Ibn Makhzûm et Mas’ûd Ibn Amr At-Thaqafi se tenaient sur une montagne, observant les agissements des abyssins et les difficultés des plus étonnantes qu’ils rencontraient avec l’éléphant.
A ce moment, Allah envoya sur eux des nuées successives d’oiseaux, de couleur jaune, plus petits que le pigeon, aux pattes rouges, chacun portant trois pierres. Ils se rassemblèrent au-dessus d’eux, lancèrent ces pierres, et ils furent anéantis.
L’anéantissement de l’armée d’Abraha
Muhammad Ibn Ka’b dit : « Ils vinrent avec deux éléphants. Mahmûd s’assit, quant à l’autre il avança et fut lapidé. »
Wahb Ibn Munabbih dit : « Il vinrent avec plusieurs éléphants. Mahmûd, l’éléphant du roi, s’assit afin que les autres éléphants l’imitent. L’un d’eux avança tout de même et il fut lapidé, tandis que les autres éléphants prirent la fuite. »
Pour ’Ata Ibn Yasâr et d’autres, tous ne périrent pas d’un coup : les uns moururent rapidement, tandis que d’autres voyaient leurs membres tomber l’un après l’autre, alors qu’ils fuyaient. Abraha fut l’un de ceux-là, et il mourut à Khath’am.
Ibn Ishâq dit : « Ils prirent la fuite de tout côté et périrent en tout lieu. Abraha fut touché et se désagrégea, phalange après phalange, jusqu’à parvenir à Sanaa, semblable à un oisillon. On dit qu’il est mort alors que son cœur sortit de sa poitrine. »
{5.Et Il les a rendues à l’état semblable à une paille machée.} Pour Sa’id Ibn Jubayr, il est question de paille, ou encore de la feuille du blé, ou du fourrage vert qu’on tond pour les bêtes. Ceci est également l’avis d’Al-Hassan Al-Basri. Selon Ibn ‘Abbas, il est question de l’enveloppe qui entoure le grain. Ceci signifie qu’Allah ﷻ les extermina et déjoua leur stratagème. Ils n’obtinrent aucun bien et périrent jusqu’au dernier.
Pas un n’en est revenu sans être blessé, comme ce fut le cas de leur roi Abraha dont le cœur fendit sa poitrine lorsqu’il arriva à Sanaa et qu’il les informa de ce qui leur était arrivé, avant de mourir.
Son fils Yaksûm lui succéda sur le trône, suivi de son frère Masrûq. Par la suite, Sayf Ibn Yazan Al-Himyari demanda l’aide de Chosroes contre les abyssins. Ce dernier envoya avec lui des troupes qui combattirent à ses côtés, et Allah ﷻ leur rendit leur royaume. Les délégations des tribus arabes vinrent l’en féliciter.
Les bienfaits qu’Allah leur a accordés
Muqâtil Ibn Sulayman dit : « Les qurayshites mirent la main sur de grandes richesses. Abd Al-Muttalib mit la main sur une quantité d’or pouvant remplir un trou. » Ibn Ishaq rapporta de Ya’qub Ibn ‘Utbah que cette année vit la première apparition sur la terre des Arabes de la rougeole et de la variole. On le rapporte également de Ikrimah.
Ibn Ishaq dit : « Lorsqu’Allah suscita Muhammad ﷺ, Il ﷻ leur rappela parmi les bienfaits qui leur furent accordés, le fait qu’Il ait repoussé les abyssins, afin qu’ils puissent perdurer. Il ﷻ dit : {1.N’as-tu pas vu ce que ton Seigneur a fait de l’armée de l’éléphant 2.N’as t’Il pas rendu leur ruse complétement vaine ? 3.Et Il envoya contre eux des nuées successives d’oiseaux. 4.qui les lapidèrent de pierre d’argile, 5.Et Il les a rendues à l’état semblable à une paille machée.} Afin que rien de leur condition ne change, en raison du bien qu’Allah ﷻ voulait pour eux, s’ils l’acceptaient.
« Il envoya contre eux des nuées successives d’oiseaux, qui les lapidèrent de pierre d’argile »
Ibn Ishâq mentionne que le terme (أَبَابِيل, abâbîl) désigne le groupement, quant au terme (سِجِّيل, sijjil) les Arabes désignent ainsi ce qui est dur. Pour certains exégètes, ceux sont deux mots perses dont les Arabes ont fait un seul mot : (سِنْج, sinj) qui désigne la pierre et (جِل, jil) qui désigne l’argile. Le terme (عَصْف, ‘asf) désigne la feuille qui entoure les céréales qui n’ont pas été émondées.
Pour Ibn ‘Abbâs et Ad-Dahhâk, ces oiseaux se suivaient l’un l’autre. Pour Al-Hassan Al-Basri, ils étaient nombreux. Et pour Mujâhid, ils étaient rassemblés et se suivaient. Pour Ibn Zayd, ils venaient de lieux différents. Pour Ibn ‘Abbâs, les pierres qu’ils portaient étaient d’argile.
Le Messager d’Allah ﷺ dit le jour de la libération de la Mecque :
« Allah ﷻ a arrêté l’éléphant qui voulait entrer dans la Mecque, et Il ﷻ y a donné pouvoir à Son Messager et aux croyants. Elle est redevenue aujourd’hui aussi sacrée qu’hier. Que le présent transmette à l’absent ! »
[Rapporté par Al-Bûkhari 1834 et Muslim 1353]
Et Allah ﷻ est certes plus Savant.