Comprendre les Positions Religieuses sur l’avortement

L’acceptation de l’avortement varie considérablement selon les croyances religieuses à travers le monde.

La question de l’avortement suscite des débats complexes et souvent sensibles à travers le prisme des croyances religieuses.

Dans cette exploration, nous nous pencherons sur la question cruciale de savoir quelles religions acceptent l’avortement.

Dans le contexte, l’avortement  en islam est généralement considéré comme interdit, mais cette prohibition comporte des nuances importantes.

Les attitudes envers l’avortement varient considérablement d’une religion à l’autre et même au sein des différentes branches d’une même religion.

Voici un aperçu général, mais il est important de noter que ces positions peuvent être sujettes à des interprétations diverses.

L’avortement autorisé en islam

L’islam interdit généralement l’avortement, mais il peut y avoir des exceptions dans des circonstances spécifiques, selon certaines interprétations juridiques islamiques.

En effet, si l’embryon se trouve à sa première phase de développement équivalente à 40 jours et qu’il y aurait un bien fondé légal ‘religieusement’ ou un mal à repousser, il serait alors permis d’avorter.

Quant au fait d’avorter durant cette période de peur de ne pouvoir assurer l’éducation des enfants, leur subsistance, leur enseignement, leur avenir, ou bien pour se limiter aux enfants que le couple possède déjà, alors ceci n’est pas permis.

 

L’avortement : Sujet controversé dans le christianisme

Dans le christianisme, les opinions varient au sein des différentes dénominations chrétiennes.

Certains groupes chrétiens, comme les catholiques romains et les évangéliques, s’opposent catégoriquement à l’avortement. Les catholiques considèrent que prendre la vie d’un être fragile est moralement répréhensible. Et l’embryon est perçu comme un être sans défense. Elles le considèrent comme une interruption de la vie.

Les Églises orthodoxes des sept conciles se réfèrent au canon 91 du concile Quinisexte de 692 :

« Les femmes qui procurent les remèdes abortifs et celles qui absorbent les poisons à faire tuer l’enfant qu’elles portent, nous les soumettons à la peine canonique du meurtrier. »

En général elles reconnaissent que certains cas extrêmes, comme un danger de mort pour la femme enceinte, peuvent justifier un acte abortif. C’est alors à la femme de prendre cette décision.

Tandis que d’autres, comme certaines branches du protestantisme, peuvent avoir des positions plus nuancées sur le sujet.

En effet, pour les protestants, l’avortement est une question éthique. Et en cette matière, c’est avant tout à chacun de prendre ses responsabilités face à Dieu. Sans pour autant se retrancher derrière une position de principe, un texte biblique ou une interprétation de la volonté de Dieu.

Cela conduit les protestants à accepter l’avortement comme dernier recours, et ne sont pas strict sur le sujet.

L’avortement dans le judaïsme

Les opinions varient aussi au sein du judaïsme. Certains groupes juifs orthodoxes s’opposent à l’avortement. Tandis que d’autres groupes, tels que le judaïsme réformé, peuvent avoir des positions plus permissives.

De nos jours, l’opinion juive non-orthodoxe sur l’avortement prend en compte l’idée libérale de choix personnel ainsi que l’opposition chrétienne à l’avortement.

D’une façon générale, les Juifs orthodoxe s’opposent à l’avortement, avec quelques exceptions relatives à la santé de la mère.

Tandis que les Juifs libéraux tendent à être plus flexibles en ce qui concerne les motifs pour l’avortement.

Bien qu’elles interdisent généralement l’avortement, sauf dans le cas de circonstances relativement limitées.

Toutes cependant sont d’accord que l’avortement ne soit pas seulement acceptable mais obligatoire pour sauver la vie de la mère.

 

Le développement du fœtus

En générale, les trois religions majeures se rejoignent sur l’interdiction primaire de l’avortement, et l’accepte si une raison valable est présente.

Cependant, il est crucial de noter que ces généralisations ne capturent pas la diversité des croyances au sein de chaque religion.

Autrement, les positions individuelles peuvent varier en fonction de l’interprétation personnelle des textes religieux, des enseignements et des valeurs culturelles. Notamment, concernant le développement du fœtus . En effet, savoir à quel moment l’âme de l’embryon est insufflée, et savoir s’il l’embryon à déjà pris forme d’être humain ou non, peuvent poser des interrogations sur la décision de l’avortement.

Par conséquent, si cette question revêt de l’importance pour vous, il est recommandé de consulter des étudiants en sciences,(ou des savants pour ceux qui ont la langue arabe), afin d’exposer sa situation personnelle et obtenir des conseils adaptés à la situation spécifique de chacun.

Ainsi, nous demandons à Allah ﷻ la protection et la clairvoyance !

 

Articles similaire :

• Quand commence la vie du fœtus ?
• Où interrompre sa grossesse ?
• Qui est à l’origine de l’avortement ?
• Quelle est la durée du saignement après l’avortement ?
• Est-ce que l’avortement est douloureux ?
• Quand les règles reviennent après un avortement ?
• Pourquoi faire un avortement ?
• Quel type d’avortement choisir ?